14/03/2014
Les enfants de novembre.
Dans les cartons que je fais, en même temps que mes personnages font et défont les leurs, je retrouve des archives que j’ai gardées vingt ans ou plus, dans l’espoir de les consulter ou de les exploiter un jour. Qui n’arrivera certainement pas. Mais un autre viendra où les gens qui m’auront connu se demanderont s’il ne vaut mieux pas garder ça encore un peu, une petite vingtaine d’années ou plus. En tout cas, si vous comptez faire une thèse ou un roman sur les manifestations étudiantes de 1986, contactez-moi : j’ai gardé toute la presse régionale et nationale (avec les exemplaires du « Matin », qui n’existe plus), tous les tracts, tous les autocollants. Mais je n’écrirai pas dessus, j’aurai trop peur que les voltigeurs me rattrapent.
17:27 Publié dans Blog | Lien permanent
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