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19/02/2014

Comme quoi.

Je souris : un jour de découragement, il n’y a pas si longtemps, j’ai failli écrire, quasiment à main levée, l’histoire d’une jeune fille dénommée Aurélia Kreit, à qui il arrivait des problèmes de la vie contemporaine, des histoires d’amour compliquées, des déménagements, des soucis du quotidien, quoi… Elle serait allée quelques jours à Venise faire le point sur ses illusions perdues, aurait égaré son passeport à l’hôtel et aurait passé la nuit avec le réceptionniste qui le lui avait récupéré. Le lecteur se serait demandé quel était ce nom bizarre, j’aurais bien trouvé une explication. Une petite bluette de 150pages, un peu d’autiobiographie maquillée là-dedans et hop ! Et puis non. Ouf. Aurélia quittera bien Krementchouk en 1904, passera par Odessa puis Istanbul, demeurera longtemps à Vienne, partira pour Paris, puis pour Lyon. Là, elle est à Vienne, elle a six ans et son mutisme sélectif va déjà beaucoup mieux.

16:57 Publié dans Blog | Lien permanent

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