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08/02/2014

Savoir.

On a dit de moi, un jour, que j’étais un auteur psychologique français et que c’était rare. J’ai pris le compliment comme tel, et depuis, je me dis qu’il est quasiment impossible pour moi de faire autre chose. J’ai essayé, pourtant, en m’inscrivant, plus encore que dan le contexte historique de Tébessa, dans une période de bouleversements identitaires, politiques et nationalistes, avec en plus de ça la question de la judéité, absolument passionnante. Eh bien tout me ramène aux interrogations de mes personnages, fussent-ils, comme ici, nombreux. Je leur ai collé un narrateur omniscient, qui passe de l’un à l’autre et dont le défaut est de trop souvent avertir le lecteur que tel ou tel sait, ou devine, ou subodore : des organisations d’auto-défense des Juifs de Vienne, des évolutions de l’autoémancipation, chez Pinsker,. Du coup, j’y vois une répétition du verbe savoir contre laquelle je dois lutter, quelques années, déjà, après qu’une rencontre fulgurante et destructrice avec une libraire de mes connaissances, m’a convaincu de me méfier des adverbes comme de la peste. 

16:36 Publié dans Blog | Lien permanent

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