22/11/2013
A la peine.
J’aurais eu le temps et le loisir d’écrire vingt romans sur ma pomme, mon rapport au tennis, la fréquence de mes ennuis gastriques, ma sexualité débridée, les couleurs de l’automne, mon enfance malheureuse, mon inaptitude au bricolage, ma correspondance avec les assureurs, les femmes dont je tombe amoureux dans le métro, mes ex, mes futures, mes possibles, mon désamour du bleu, l’A.S Saint-Etienne, la course-poursuite en mobylette à laquelle j’ai participé quand j’étais à l’armée, l’autofiction, l’existentialisme, l’émulation entre Sartre et Nizan en classe de 5ème, les promesses rarement tenues de ceux qui vous encensent, celles toujours suivies de ceux qui ne vous aiment pas, sur le calendrier de l’Avent, sur le surendettement des ménages les plus démunis au moment de Noël, sur l’Education Nationale qui se délite, sur Amanda Langlet ou sur Corynne Charby, sur tout un tas de choses au final, mais non, je reste coincé en Ukraine, en 1904, avec des personnages qui n’en sont pas encore partis et qui attendent que j’aie la patience d’aller à la bibliothèque chercher toutes les informations historiques qui me manquent et auxquelles ni Internet, ni ma documentation personnelle ne se substituent.
17:13 Publié dans Blog | Lien permanent
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