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06/09/2012

Conseil aux jeunes littérateurs.

Il ne faudrait jamais écrire sur la mémoire, elle est comme la morale, souvent celle des autres. En attendant, ramener quelques souvenirs à la surface n’est jamais aisé : qu’ils soient communs à ceux qui les écoutent, et c’est rébarbatif. Qu’ils ne leur évoquent rien, et c’est le bide. Il n’y a jamais que des petits airs communs qui traversent les époques sans douleur. Mais là aussi, il faut savoir choisir : parce que si vous susurrez « J’en ai marre, marre à bout, bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pied, pied de cochon, cochon de ferme, ferme ta gueule » à quelqu’un, il trouvera ça mignon, nonobstant l’injonction finale. Alors que si vous lui chantez « Scoubidoubidou, j’ai du poil à la quiquette, scoubidoubidou, j’ai du poil partout ; j’en ai devant comme Sylvie Vartan, j’en ai derrière comme Alain Barrière », il risque de trouver ça cavalier. Et tourner les talons si vous dites justement vous appeler Idéal du Gazeau.

16:29 Publié dans Blog | Lien permanent

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