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18/04/2012

Le temps et rien d'autre.

Dans le roman de Isabelle Kauffmann, "Grand Huit", que je termine et que je chroniquerai bientôt, le personnage est sommé de rendre par tranches de huit ans du temps qu'il a passé, sous peine de représailles. L'idée d'un temps détruit, disparu, rendu m'a toujours fasciné mais comme d'habitude dans les trains, je perds le fil de la lecture et m'évade dans cette action: quelles années rendrais-je, si je devais le faire? Saurais-je négocier, dans un pacte bien connu, certaines de celles que je n'ai pas encore vécues? Ou expliquer au contrôleur que ce n'est pas moi qu'il voit, mais un être bien plus jeune, dont le fils a huit ans, ou alors un jeune quinquagénaire à qui le même a piqué le cabriolet coupé sport, dernier caprice lié aux droits d'auteur de mon dernier best-seller . C'est là que je suis descendu du manège.

19:11 Publié dans Blog | Lien permanent

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