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13/02/2012

Interchangeables.

Image 4.pngOn peut toujours s’interroger sur le sens des histoires, des relations, des existences, même, au sens large. Je peux reprocher à ma culture de m’avoir enfermé dans l’idée d’un jugement dernier, un moment où tout le monde se retrouve comme s’il ne s’était rien passé. Comme si les silences, les liens défaits, les mots vidés de leur sens n’avaient pas existé. Je lis – enfin – le superbe « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan, un livre que j’ai brocardé par jalousie parce qu’on ne parlait que de lui. Avec quelle raison, ma foi ! Je partage avec son auteure l’appréhension de sa fin, ce dénouement qui fait qu’au bout du compte, une vie reste une vie, avec ses imperfections et ses zones d’ombre. Ses drames, aussi, même ceux qu’on n’a pas dits. Que reste-t-il de nos amours, dit l’autre, la question se pose et, ironie, j’ai déjà trouvé de mon côté les mots pour y répondre sans rien en savoir de plus. Sophisme, alors ? Je ne sais pas. Mais il règne dans ce froid sibérien comme un parfum de pourriture de mon propre royaume. Avec peu de perspectives, sinon celle de la fuite en avant si bien décrite par Delphine de Vigan. Allez, pour peu que je trouve un capillicuteur d'ouvert demain, je vous ferai une petite note rigolote. Puisqu'il le faut.

NB: ci-joint mon cadeau de St Valentin, pour toutes les lectrices de ce blog. Du romantisme échevelé brut, dirait mon éditeur. Vous retrouverez la version chantée dans le prochain disque d'Eric Hostettler, bientôt.

18:11 Publié dans Blog | Lien permanent

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