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30/01/2012

L'Aguila Negra.

Image 9.pngJe n’ai jamais dit à quel point j’étais redevable à « l’Aigle noir ». Qui n’est pas la chanson que je préfère de Barbara, mais qui est un texte tellement énigmatique qu’on est obligé d’être saisi, ou pas. Adolescent, quand j’ai découvert cette chanson là, les arrangements rock de Michel Colombier et la descente de contrebasse de Pierre Nicolas, j’ai cru qu’un abîme s’ouvrait devant moi, tant elle portait ce que je n’arrivais pas à dire. Pas pour les raisons qui sont parues après dans « Il était une fois un piano noir ». Je me souviens même de la retransmission du concert de Pantin, sur un TF1 public, la réalisation de Guy Job, le scandale, disait-on, d’une scène qu’elle avait fait refaire parce qu’il manquait un mètre.  Je me souviens de chacun de mes concerts (neuf, au total) de Barbara : j’avais déjà conscience d’être en décalage et d’assister à un événement. Une messe, même, avec ses rituels et ses échanges chamaniques. Je n’ai jamais dit à quel point j’étais redevable à Barbara : il faudra que je lui consacre plus qu'une note. Une nouvelle, sans doute, un jour, histoire de la faire entrer, elle aussi, dans mon petit Panthéon personnel, dans une odieuse démarche d'appropriation. Ehé.

21:17 Publié dans Blog | Lien permanent

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