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27/01/2012

En attendant.

Ne plus rien dire, se taire et travailler. Dans l'idéal, ce serait ça. Mais l'homme contemporain se disperse, furète virtuellement de ci de là et s'éloigne inéxorablement de ce pour quoi il est fait. Je pourrais, si je le voulais, raconter n'importe quelle rencontre à la sortie du métro, dix minutes d'une discussion surréaliste de par sa portée, mais je ne le fais pas, parce que l'intérêt collectif est ailleurs. Collectif... Mon éditeur me charge d'ailleurs d'un message: puisque ce blog attire désormais plus de 5000 visiteurs chaque mois, si, selon lui, à peine 8% des visiteurs achetait ou offrait un livre de sa collection, ça lui ferait suffisamment de ventes pour continuer à éditer. Mon recueil de nouvelles à venir, par exemple. Sur d'autres espaces plus fréquentés, chacun fait son offre sans se soucier de celle de l'autre, avec cette idée sous-jaçante, toujours fascinante, d'une hiérarchisation de celles-ci. Moi, évidemment, je gagnerais à ce que ce mouvement se mette en branle, mais je regarde ça d'un oeil très détaché. Dès demain, je lance les projets 2012_2013, et je sais que ça n'arrêtera pas. Il est où le problème? 

18:14 Publié dans Blog | Lien permanent

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