Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/01/2012

Traumatisme.

Image 7.pngJ’écris une scène de mon Aurelia, que je ne peux pas repousser plus longtemps. Pas le roman, la scène. Sans rien dévoiler du récit, elle s’inspire des premiers pogroms du début du XX°s et narre le lynchage par des bandits ukrainiens d’un des protagonistes. Avec mise en abyme garantie : l’homme se fait massacrer, littéralement, sous les yeux de sa femme et d’un de ses amis, qui ne peuvent rien faire de peur de subir le même sort. Cette scène, je l’ai vécue indirectement il y a plusieurs années en regardant un documentaire inédit de Michaël Prazan sur les Einsatzgruppen, sur le font de l’Est. Des images terribles d’un homme hébété par le sort qu’on lui réserve, par la mort à venir. Comme Anton, qui la voit de ses yeux,  j’ai écrit cette scène parce que je n’ai jamais pu me l’enlever de la mémoire. Ecrire n’est jamais facile. 

18:01 Publié dans Blog | Lien permanent

Les commentaires sont fermés.