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14/01/2012

Mémoires différentes.

401099_10150529621798872_774598871_8873735_876636811_n.jpgUne discussion inattendue avec Alain Larrouquis, hier matin. Plus je parle avec cet homme et plus je suis heureux de l’avoir gardé lui comme héros de mon adolescence, quand tous les autres se sont défaits. Je lui avoue avoir ri aux larmes en lisant dans les mémoires du président de l’Elan Béarnais d’Orthez qu’il a failli causer un incident diplomatique majeur lors d’une rencontre contre une équipe chinoise, en présence de nombreux diplomates… en bottant les fesses du meneur adverse qui lui avait piqué trois fois consécutivement le ballon en s’en excusant d’un petit salut que lui avait pris pour du mépris. Un sanguin, Larrouquis, qui quitta le rassemblement de l’Equipe de France en 1983 parce qu’on lui préférait de moins bons joueurs que lui. Il rit lui aussi de ces souvenirs, reconnaît qu’il a parfois dépassé les bornes mais surtout, surtout, n’en regrette rien. Ce n’est pas un homme de Mémoires, par ailleurs. Il m’avoue se sentir décalé quand autour de lui, de vieilles gloires comptent réunir les souvenirs et les relier. Mon roman, sans doute, une fois la phase de surprise passée, l’a aidé, en validant sa différence. Celle qu’il a toujours revendiquée, annonçant d’autres rebelles plus médiatiques encore, Cantona, McEnroe… Des noms magiques, mais pas plus que le sien, qu’on n’arrive pas plus, je l’ai constaté, à écrire, qu’on le faisait dans les 80’s : un r, deux, faut-il prononcer le –isse ou pas… Des considérations sur la gloire, le besoin des vieilles du même nom d’être encore reconnus une fois leur carrière terminée, le projet de faire ensemble, si les contacts aboutissent, une interview pour « l’Equipe magazine », le salon du livre d ’Orthez ( !) et deux-trois échanges bien sentis sur le port du maillot vert, quel qu’il soit. De quoi renforcer, et c’est bien, le plaisir infini d’avoir associé mon nom au sien : le sien en grand, le mien en petit.

NB : je rentre de Baudelaire. CR demain, là, on lâche un peu prise, permettez.

En cadeau, une photo du Cabaret Poétique de dimanche dernier. Merci à Josette Vial & Frédérick Houdaer.

18:56 Publié dans Blog | Lien permanent

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