27/11/2011
On en est là.
Comment expliquer à quel point c'est émouvant de tenir dans la main le premier exemplaire d'un livre et là, d'un livre-disque, que l'on a créé de toutes parts? On ne peut pas, et ça tombe bien, sinon les mots deviendraient louches. J'ai "Trop Pas" dans la main, je le dévore des yeux, j'ai déjà entendu plus de bien à son propos que j'en espérais. Les chansons, je n'ai aucun doute, mais le livret, à part les deux-trois personnes à qui je l'ai soumis, personne ne le connaît encore. Et l'histoire, pourtant, est importante: je retrouve les impressions que j'avais, enfant, quand je suivais les chansons qui ponctuaient la narration. Je l'aime absolument, cette Marjo'-là, et personne ne pourra me l'enlever, c'est avantageux.
Maintenant, le plus dur commence. Comme l'a précisé Eric dans son mailing, nous n'avons pas lésiné à la dépense, en voulant créer du Beau. Une question de choix et une concordance, à cet instant de nos vies respectives. Mais il faut que tout le monde joue le jeu de l'anachronisme: à une époque où le disque n'existe plus, en sortir un relié, "à la française", avec un livret de 48 pages, ça nécessite de compter pas seulement ses amis, mais les curieux, aussi, ceux qui suivent cette page, ceux qui se demandent ce qu'ils pourraient bien offrir d'original pour Noël. Il faudra lutter contre la paresse et la procrastination, cliquer sur "commander en ligne" sur http://trop-pas.com/. Nous rassurer sur l'état du monde, indépendamment de la crise économique.
Une de nos expressions favorites, avec Eric, dans celles qui sont avouables, c'est "on en est là". Je la ressens pleinement, aujourd'hui, après deux ans de travail. Je voudrais qu'on soit nombreux à les partager, ces émotions.
19:17 Publié dans Blog | Lien permanent
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