07/11/2011
Intimité.
Je me souviens de ce superbe film de Chéreau, j'en ai fait un élément d'un roman que la soirée de samedi m'incite à reprendre, pourquoi pas en parallèle d'un Aurelia Kreit que j'ai imaginé en plusieurs tomes, aujourd'hui. Si j'arrive à faire que la réalité ne me rattrape pas, je reprendrai ces six personnages invités à un dîner auquel la maîtresse de maison les a conviés sans qu'ils se connaissent entre eux et à qui elle assène une pensée inavouable. Un exercice de psychologie et de dialogues, ce que je n'ai encore jamais tenté. Je redisposerai sur mon tapis les fiches biographiques de chacun de mes personnages, Ana, la sévillane qui a quitté sa noble famille pour suivre un guitariste à Londres, Julie, chargée de la protection rapprochée de l'hôte du soir, Laure. Qui reçoit l'homme qu'elle a aimé il y a dix ans de ça pour la première fois. Gaëlle, Adrien...
Oui, je pourrais faire ça. Accepter de ne plus vivre pour vivre doublement. On n'est pas sur Terre pour être bien, disait Hippo dans "Un monde sans pitié". Mais lui a été sauvé : la damnation sur Terre, c'est du Cachard, paraît-il. Cpafo. Lol.
20:14 Publié dans Blog | Lien permanent
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