19/07/2011
"Trop pas!" - Chroniques - 15
Peut-être est-ce la nuit de repos qu’elle a passée après les épisodes de Secret Story récupérés en streaming au retour du studio ? Peut-être est-ce le temps automnal et l’écharpe qu’elle a gardée par précaution autour du cou ? Il reste que jamais encore, jusqu’à aujourd’hui, Pauline n’avait atteint un tel niveau de chant. Le matin, de surcroît. Les retouches qu’elle devait apporter au générique, à « l’Ecole buissonnière » et à « la chanson de Marjo & d’Esteban » se sont transformées en prises complètes, et sublimes. Pour le générique, Fred lui demande d’être moins bien élevée qu’elle l’est dans la réalité, d’envoyer promener, dans une posture rock, l’autorité et la bienveillance parentale. Pauline/Marjo module la voix, encore, élude quelques syllabes avec mon autorisation et sourit en se voyant rembarrer un père qui n’est pas le sien dans la réalité. Ce générique façon Sonic Youth joue son rôle de starter à merveille, je n’ose imaginer ce qu’il en sera quand les chœurs d’ado viendront s’y ajouter…
A part ça, pas grand chose, à vrai dire : aucune lassitude, loin de là, mais la Casa est plus calme, le travail qui s’y fait est plus fastidieux, plus technique. Le D.A la joue même romaine et dirige allongé. J’ai pris le temps d’entamer les toutes dernières corrections du Larrouquis, aujourd’hui. Ça ne nous a pas empêchés de reprendre toutes les chansons de Pauline pour qu’elle en ait terminé dès demain. D’imaginer une entrée plus surprenante d’une rythmique électro dans « la chanson d’Alex et Esther » : c’est Maël, autre padawan de Xavier, qui va s’y coller et qui proposera ça demain. Pour Eric et moi, c’est plus la phase deux qui a commencé, celle de l’édition et de la production : nos débriefings, le soir, portent là-dessus, le plus souvent. Déjà, quelques pistes, quelques noms nous sont soufflés, preuve que le projet est viable. Pour autant, on approche du moment où il va falloir laisser le bébé dans lesbras de Xav’ et Fred pour le mixage. Il me reste, d’ici vendredi, à relater les rustines védéchiennes (pour le seul bonheur de le voir revenir, évidemment !) et la prestation de Roman pour « la cancion de Esteban » . Après, ce sera fini, avant que tout commence. Il nous restera les souvenirs, les films et les chroniques. Et la douce impression d’avoir réussi quelque chose.
21:02 Publié dans Blog | Lien permanent
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