17/05/2011
"Trop pas!" - Chroniques - 8
Quand c'est la "cuivraille" qui débarque, il s'agit de ne pas être trop loin de la Casa, pour la reprise des enregistrements de "Trop pas!", cette comédie musicale qui en dira plus sur les adolescents que son titre elliptique veut bien laisser passer. En attendant le renfort amical d'un trompettiste de renommée internationale, occupé à d'autres clients que nos insignes personnes, Guilhem et Romain - de la Quincaillerie Orchestra et surtout, ai-je cru comprendre, du groupe émergent Emynona, dont l'album, produit et enregistré à Londres sortira à l'été - sont venus croiser le cuivre, alors, au saxophone et au trombone. Parquel et Langlais, les Guildenstern et Rosencrantz du groove, se sont mêlés au projet avec l'insouciance de leur jeunesse et la qualité d'un parcours déjà éprouvé: leur complicité fait mouche, ils se répondent, inventent ce qu'eux-mêmes appellent des phrases, les testent en humming puis envoient du lourd. Refont, eux non plus jamais satisfaits. Les chansons prennent une dimension énorme, quand un cuivre est lancé, rien ne peut l'arrêter. Je vois Guilhem jouer de cet instrument que j'ai déjà vu jouer par Jimmy Bosch, on jurerait que la comparaison n'est pas insultante. Romain fait quelques pas chassés avant la prise de son, les deux se font des politesses, ils voudraient prendre un peu plus de place, encore, mais Fred D veille: ils ont posé la base rythmique, Mister Trompette fera le reste. Mais déjà, ça pousse, entre Madness et les Blues Brothers, lâche le DA. Une journée s'est écoulée, elle non plus, on ne l'a pas vue passer, entre un Deuce et un soleil qui se couche. Jeudi, c'est Olivier Gailly, le violoncelliste de génie de Valéria Pacella et d'autres, qui viendra enluminer nos chansonnettes. C'est l'aventure humaine. Ça en vaut la peine.
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