27/02/2011
la disparition du point-virgule.
J'ai du mal, comme d'autres bloggers, à nourrir l'animal quotidiennement, comme pourtant, paradoxe à part, je vais très bientôt m'engager à le faire pour d'autres. Ceci explique peut-être cela.
Grosse séance de travail sur le "Larrouquis", et quelques dizaines d'heures qui m'attendent encore d'ici début mai, date à laquelle je remettrai ma copie définitive. Le travail avec un éditeur est passionnant, mais j'écrivais ailleurs qu'au risque improbable d'arriver avec la grosse tête, l'impression en retour était celle d'être passé chez les jivaros. Difficiles mais nécessaires moments, quand l'homme en face souligne toutes vos approximations. Et elles sont nombreuses, encore... A commencer, m'a-t-il dit, par la disparition pure et simple du point-virgule de la syntaxe littéraire.
La bonne nouvelle, puisqu'il en faut, c'est que l'opération "Trop pas!" est définitivement lancée: deux temps de travail, vacances scolaires de notre interprète principale oblige. A Pâques, début mai, les quatorze morceaux seront "squelettés" avec les musiciens principaux, à la Casa Musicale d'Eric Martin, sous la direction artistique de Fred Dubois, l'homme qu'il nous fallait. A la batterie, Denis Simon, "lochnessissime" puisque monstrueux ne suffit plus pour parler de ses talents; à la guitare, Gérard Védeche, qu'Eric Hostettler connaît sur le bout des arpèges; aux claviers, Olivier Castan, un oeil sur les keyboards et l'autre sur le portable puisque sa femme devrait accoucher dans ces eaux-là (facile...). Ensuite, en juillet, nous investirons le lieu que je connais bien pour y avoir vu travailler les Deuce, les Noz et Valeria Pacella et finaliserons chacune des prises, avec des guest stars ciblées pour interpréter la mère de Marjo', l'héroïne, et son proviseur de lycée. Des musiciens, aussi, qui viendront poser du violoncelle, du trombone, de l'accordéon, ce qu'il faudra. L'ensemble devrait être finalisé à l'automne sous forme de livre-disque, avant, espérons-le, une adaptation télé, ciné, vivante, qui sait?
Des projets, j'en ai, oui. Il faut juste espérer que la roue tourne dans le bon sens. Mais on me souffle dans l'oreillette qu'Astor Piazzola aurait dit hier: "n'attendez pas que les choses arrivent; faites-les arriver".
10:33 Publié dans Blog | Lien permanent
Les commentaires sont fermés.