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10/02/2011

Auto-destruction d'un auteur prometteur

1164712300Ymz0yu.jpgJe retrouve et relis quelques pages du tout premier roman que j'ai commis, il y a désormais un certain nombre d'années (de mémoire, commencé en 1993, achevé en 97). J'ai appelé ça, au final, "l'amphithéâtre": le personnage central meurt en page 2, se retrouve dans un amphithéâtre de l'ENESAD de Dijon(!) et voit se matérialiser, l'une après l'autre, les femmes qu'il a aimées ou du moins avec qui il a correspondu (oui, le XX°s. battait son plein...). Certaines d'entre elles ont de l'empathie, d'autres moins. Le roman inclut les passages sauvés d'une poubelle de Neuilly-Plaisance d'une pièce de théâtre ("Correspondance(s)", ouais, je sais, c'est moche!) dans laquelle deux personnages, subissent un enfermement: les huis-clos, même à ciel ouvert d'Algérie ou du Berry, m'inspiraient déjà, il faut croire. Je relis, je ne peux pas ne pas éprouver d'affection pour cette horreur dont je ne peux même pas isoler un morceau à vous faire lire... Il y a pourtant tous les éléments de ce que quelques personnes, désormais, trouvent bien. Comme quoi tout est à relativiser, à commencer par les petites victoires. D'ailleurs, je suis de ceux qui pensent qu'il faut écrire des livres-monstres avant d'en écrire des biens. L'important étant qu'il n'y ait personne pour les éditer, évidemment.

22:04 Publié dans Blog | Lien permanent

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