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24/11/2010

Phénoménologies

Il s'en passe de drôles, sur Haut & Fort. Je mets en ligne, un peu par paresse, il y a quelques mois, les premières lignes retravaillées de mon "poignet d'Alain Larrouquis" et voilà que, depuis peu, des lecteurs réclament la suite, des libraires me demandent d'en lire certains extraits et, potentiellement, des éditeurs s'intéresseraient à ce roman iconoclaste, dont, finalement, je reprends les épreuves. En trouvant ça solide. Pas dans la lignée de Tébessa ni de cache-cache, mais dans un autre genre, indéfinissable puisque se mêlent, dans l'histoire, je l'ai dit, la mythologie, l'histoire, le polar et autres occupations humaines. Ce qui est fascinant, c'est de penser qu'on puisse en fait être ramené malgré nous à quelque chose qu'on a écrit. Je n'avais pas, il y a peu, la même nécessité de voir ce livre édité que je l'avais pour les autres, mais maintenant que les autres sont là, le voilà qui a sa place, naturellement. C'est d'autant plus aisé dans le retravail du texte: je me restreins, me resserre, m'amaigrit sans même m'en vouloir. Confortable. Je souris beaucoup, m'amuse de cette histoire qui vous en dira autant sur la vie à mi-distance que sur le Col de Somosierra.

Hélène, de chez "Jules & Jim", en lira publiquement quelques extraits vendredi soir à Cluses. De quoi rendre naturel, pour ceux qui rentreront chez eux après la rencontre, le fait que cette histoire s'incarne entre leurs mains dans quelques mois. Et vous savez quoi? Eh bien maintenant, moi aussi, j'ai hâte.

23:11 Publié dans Blog | Lien permanent

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