24/05/2010
C'est non.
J'avais postulé à une résidence d'écrivain en Nouvelle-Zélande, on pouvait difficilement faire plus loin. Cinq mois qui m'auraient permis de couper un moment avec les contraintes, grandissantes, de ma vie professionnelle et de travailler à l'élaboration de mon roman russe à moi. Je n'ai pas été pris. Depuis ce matin, je tourne ce courriel reçu dans la nuit, sa formulation, ce qu'il ne dit pas, surtout: qui a été pris, et pourquoi? Il va falloir continuer à avancer sans ce minimum de notoriété qui ouvre les quelques portes qui s'obstinent à rester fermées sans jamais donner les raisons du refus. Ce sont de vrais thèmes de réflexion, dans notre société. Pas seulement un renvoi à l'amour propre. D'après Martin Veyron, d'ailleurs, celui-ci ne le reste jamais très longtemps.
11:49 Publié dans Blog | Lien permanent
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