Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/05/2010

Laisser partir un livre.

Me voilà entre deux eaux depuis que j'ai signé ce fameux contrat qui m'engage avec les éditions Raison et Passions pour la sortie de "la partie de cache-cache". Je vous avais dit avoir compris quelles étaient les attentes de l'éditeur pour que ce roman ait l'impact que son histoire mérite (selon moi; selon lui, c'est l'effort d'écriture qui créera un impact qu'il n'a pas ressenti), j'étais prêt à en découdre avec les situations qu'il me fallait souligner, accentuer, rappeler au lecteur, et puis... Et puis il m'a dit de prendre un peu de recul, et puis les obligations professionnelles m'ont un petit peu plus enfoncé dans la partie de moi que j'ai le plus de mal à supporter désormais et puis je n'ai pas écrit une ligne, depuis. Le contre-coup, le même qu'Eric Hostettler me dit avoir ressenti aussi. Normal, après une telle frénésie? Peut-être, mais si la valeur n'attend pas le nombre des années, il se passe parfois des années avant que votre valeur soit "intantiné" (lu dans un courriel qui se voulait polémique, en plus!) reconnue. Et, après Charles, après Vanneyre, moi non plus, "je ne veux plus attendre". C'est donc en pleine Ascension (que ceux qui n'ont pas connu la spiritualité de la montée vers les temples apolliniens se taisent sur le champ, parole de polythéiste grec!) que j'entamerai la dernière ligne droite de ce manuscrit si mystérieux. Et le laisserai partir enfin, jusqu'à ce qu'il me revienne comme l'a fait Tébessa, par trois fois. Ou pas.

Enfin, il me reste dans cette vie d'écrivain qui n'accorde aucun repos, deux événements importants: ma rencontre avec les lecteurs de St Maurice en Genevois le 21 mai, à un horaire qui me paraît néanmoins étonnant (12h30: est-ce un repas littéraire ou les Suisses seront-ils suffisamment téméraires pour attendre que j'aie terminé de parler pour manger?) et les Edites de Roanne, le premier salon de la petite édition et du livre d'artiste, dont nous nous échapperons, Christian Chavassieux et moi, pour filer sur Saint-Etienne, l'écouter parler du "Baiser de la nourrice". Je serai dans la salle, j'essaierai de me faire tout petit. Que tous mes amis de Bloye, Vougy, Mégevette et ailleurs cessent de rire immédiatement!

En plus de ça, je parle, je parle, je fais même attendre Belletto!

Cache-cache 013.jpg

 

 

18:51 Publié dans Blog | Lien permanent

Les commentaires sont fermés.