Rechercher : enthymème
Achab.
Ces souvenirs auxquels on tient
Ne sont-ils pas de nos passages
Les indices les plus incertains
Des histoires le lambrissage ?
Allez, mon vécu, je te quitte,
Je marcherai vers d’autres lieux
De l’enthymème je m’acquitte
Séméion de maux fallacieux
Je fixe là-bas l’horizon
D’une vie qui reste à écrire :
J’en réitère l’ambition
Le doux espoir d’un avenir.
J’aimerai encore, je le jure,
Autant que j’ai jadis aimé
Je perpétuerai l’aventure,
Lien d’un homme et de son passé.
©LC "Etretat", 2013
12/02/2016 | Lien permanent
Deuce [S]ex machina
Il y a toujours un côté potache chez les rockers, surtout quand ils approchent de la cinquantaine et qu'ils sont plus vivants que morts: je n'en veux pas à l'Inoxydable de m'avoir piqué ce titre, à partir de la construction du Dom Juan. J'avais parlé, il y a quelques mois, de cet échange que Christophe Simplex et moi-même avons eu autour d'une machine à laver, portée sur deux ou trois étages, je ne sais plus. L'Inoxydable, qui m'a offert de participer à l'écriture de ce qui allait devenir, quelques mois plus tard, davantage qu'un projet: le premier album, à l'ère où l'on n'en fait plus, de Deuce, un groupe qui s'assume dans le rock français, fût-il rescapé des ruines de Starshooter ou de Bijou. L'album est sous presse mais Christophe m'offre ce titre, "Je connais mes limites", qui ose placer les enthymèmes sur le terrain du power-pop. C'est une petite merveille, réhaussée, dans sa version finale, de la voix de Stéphane Pétrier, vers qui ce blog lançait également, il y a un an, une offre publique d'emploi (non rémunéré!) à laquelle, jusque là, il n'a pas encore dit non. L'actualité n'est pas là, mais pour moi, c'est un vrai bonheur. Que je vous donne ici avant de partir dans le Berry y ramener ma "partie de cache-cache" quasi définitive, maintenant.
Chronique de l'album dès que je l'aurai écouté. Faites vivre les artistes, achetez leurs disques!
27/05/2010 | Lien permanent