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23/05/2013

Sans le nommer.

Je ne l'aurai vu qu'une fois, en début de siècle, mais je me suis retrouvé juste à côté de lui, sans l'importuner. J'aurais pu, comme je l'ai fait avec Zulawski, le remercier de ce qu'il m'avait apporté, mais je n'ai pas voulu interrompre sa conversation. Qu'il menait de sa voix douce et traînante, à l'image de sa réputation de dandy paresseux, au sens le plus noble du terme. Qui cache l'hyperactivité des génies qui ont quelque chose à raconter. Un nombre inouï de trésors recensés à la SACEM, comme auteur, compositeur ou interprète. À l'époque, je rêvais d'en laisser une, de chanson, un jour, et lui, là, devant moi, dans les travées du théâtre de la mer de Sète - où il lui importait tant de jouer - il ne les comptait plus, les hymnes que le public reprenait parce qu'il fallait qu'il chante pour lui, souvent, mais aussi parce que ceux-ci avaient tous une histoire particulière pour chacune des personnes qui composait l'auditoire. En vedette américaine, ce soir-là, c'était Paco Ibañez. On était déjà dans un temps hors de lui-même, sans autre accroche que la permanence et la passation. L'atrabilaire et le placide qui remettaient sur le devant de la scène des pans d'histoire et de poésie surannés. Je ne l'ai pas importuné comme je n'ai pas accosté Alain Larrouquis quand je l'ai croisé un jour, adolescent. J'ai laissé les choses se faire pour qu'elles reviennent un jour, naturellement. Larrouquis, je suis entré dans la Moutète avec lui, en octobre dernier. Quand je retournerai dans le théâtre de la mer de Sète, je jetterai un œil et un sourire vers le petit jardin, pas loin de la grille. Sûr qu'il y sera resté, encore, sa solitude et sa liberté délaissées, un instant, pour fêter le jeune facteur, retrouvé: l'amour peut de nouveau voyager.

17:00 Publié dans Blog | Lien permanent

22/05/2013

Par pure correction.

Voilà, comme annoncé, ce n’était pas Queffelec dont je parlais hier, mais Ravalec : en termes de talent et d’ancrage dans le PLF, que le premier me pardonne et que Christian soit remercié. Pour autant, le sujet n’est pas là. Vous avez vu, hein, une simple petite relâche de la démarche épistémologique, l’envie de se dire allez, chiche, on regarde même pas sur Google, on fait confiance en sa mémoire même si celle-ci se dédouane d’entrée via le cerveau, qui clignote mais non, pas possible, pas dans les concordances, rappelle-toi de la première parution de, mais non, comme dans Tintin et les dilemmes de Milou, on fonce dans le mur, on le sait mais on y va. La prochaine fois, je vous expliquerai comment Mitterrand et Montesquieu ont échangé dans les Jardins du Luxembourg. A Berlin, en compagnie de Ravaillac. 

16:48 Publié dans Blog | Lien permanent

21/05/2013

Bonnes fées.

Je me souviens que Queffelec a leurré Françoise Verny en lui envoyant un manuscrit avec un post-it sur lequel il avait marqué lis ça, Coco, ou quelque chose de cet ordre, en se faisant passer pour quelqu’un d’intime. Peut-être n’était-ce pas Queffelec. Peut-être n’était-ce pas un Post-It. Mais en l’entendant sur Inter tout à l’heure, je me suis dit que j’aimerais que quelqu’un fasse ça pour moi.

18:53 Publié dans Blog | Lien permanent

20/05/2013

paolocoelhesque.

Cette drôle de société qui voit les philosophes ratés donner des cours de développement personnel et le moindre cuistre se revendiquer consultant…

19:20 Publié dans Blog | Lien permanent

19/05/2013

En répèt' et en chaussettes.


Littérature & Musique - teaser par cachardl

14:41 Publié dans Blog | Lien permanent

18/05/2013

Une Valse à 15 ans.

IMG_1663.jpgJe suis entré au Musée Rodin pour la première fois en janvier 1998. En 2000, à la demande d’un galeriste, j’ai écrit sur la Valse, en substitution, m’avait-il dit, de Charles Juliet, en vue d’une édition qui n’a jamais eu lieu.  En 2001, j’ai assisté à l’exposition Camille Claudel à Roanne, au Musée Dechelette : quatre versions de la Valse m’ont donné le vertige. J’ai écrit le poème « Camille », dont Fred Vanneyre a fait une première version, restée inachevée. En 2006, je noue un contact virtuel avec Jean-Jacques Coulon et lui propose une collaboration inédite, au vu de nos univers musicaux. En 2007, il m’envoie la musique, sur laquelle je pensais qu’il mettrait sa voix. En 2008, pour mes 40 ans, j’offre à mes invités un cd gravé sur lequel figure la première version de « Camille », enregistrée chez Eric. Hervé Beynel « fait » Rodin et ponctue les strophes de « Camille ! » sonores. Début 2009, je fais une offre publique d’emploi à Stéphane Pétrier sur les premières pages de mon blog. En 2010, je le rencontre et lui donne à lire et à entendre. Il aime, me le dit. Il n’aime pas la nouvelle que je lui donne par la suite, me le dit aussi. "La Valse", version moulage déniché sur e-Bay, fait son entrée chez moi. En 2011, commence l’idée, via l’éditeur, d’un recueil de nouvelles, dont je pense alors qu’il s’appellera « Valse, Claudel  et autres nouvelles ». En 2012, Stéphane vient chez moi proposer une lecture, un arrangement avec un gimmick chanté : « Valse, valse, valse-moi encore, Camille ». Quelques mois plus tard, le lendemain d’un derby encore perdu, il rentre en conquérant dans Saint-Etienne pour enregistrer ça chez Gérard. Dans le même temps, je rencontre Daniel, du Réalgar, d’accord pour éditer à part la nouvelle, seule, avec des dessins de Jean-Louis Pujol. En 2013, nous finalisons le projet. En mars, c'est "la 3ème jouissance du Gros Robert", including "Valse, Claudel", qui sort. Il y a quelques jours, « Valse, Claudel », version Réalgar, qui lui a été livré. Et moi, j’ai reçu « Camille » hier. Samedi, lors de la présentation, j’aurai une pensée dirigée vers cette première émotion, celle de 1998.

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17/05/2013

Ces perdants magnifiques.

Il faut lutter contre l’impression de justement lutter pour rien.

18:42 Publié dans Blog | Lien permanent

16/05/2013

Fort en titres?

Au-dessus des eaux & des plaines

Quantifier l’amour

Les perdants magnifiques

Ton Egide

L’Embuscade

sont les cinq titres qui composeront le EP « Littérature & Musique » sur lequel Eric Hostettler, Gérard & Clara Védèche travaillent d’arrache-pied pendant que je fais la cuisine et la vaisselle. Il sortira quand il sera temps et quand il sera prêt. Pour autant, ces cinq titres, vous pourrez les entendre, je me répète, le 25 mai à la Galerie le Réalgar, à St Etienne (18h) , et le 22 juin à la librairie du Tramway (17h). Au cours  du "Littérature & Musique Tour", des lectures d'extraits de romans et de nouvelles, dans lesquelles s'insèrent des chansons inspirées des mêmes ouvrages. D'autres dates se préparent à la rentrée.

16:40 Publié dans Blog | Lien permanent