16/08/2021
137.
AU LECTEUR.
C’est comme souvent parti de rien, d’une idée en l’air et, pour l’occasion, d’un projet jamais terminé. Écrire sur la Contrebasse après Patrick Süskind est une gageure, hélas, un véritable effet-boomerang. Je ne remettrai jamais la main sur ce mini-mémoire de Littérature au présent, titré « Solitude & Bonhomie », mais j’en garde le souvenir prégnant de Jacques Villeret, sublime dans le rôle. Et renchéris, 30 ans après, profitant, dans l’ombre tutélaire du grand Georges, de l’omniprésence silencieuse de son contrebassiste, qui accompagna les plus grands sans sortir de l’anonymat de ses deux prénoms réunis, tel un fils de l’Assistance. Ce qui suit n’est qu’une blague destinée à (re)faire parler de lui. Une blague sérieuse, comme il s’entend, référencée, documentée, et validée par celui avec qui je lance l’aventure, Laurent Clain, des fabuleux « Amis de Brassens ». Dans ma tête, à l’instant, c’est pourtant la ligne de basse de « l’Aigle noir », qui occupe mon espace mental : je ne m’en suis jamais sorti. C’est tout le charme de la session rythmique, quand elle donne le tempo. On ne construit rien sans la fondation.
"Contrebrassensiste", théâtre, à paraître (novembre 2021).
12:21 Publié dans Blog | Lien permanent
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