10/01/2021
356.
"Au front, il n’y a qu’un enchevêtrement, de corps suppliciés, de râles constants, et d’ordres froids, ceux des médecins, des infirmiers – professionnels ou bénévoles – des brancardiers et ceux des sections sanitaires automobiles, qui enchaînaient. Sans que personne ne sache où on allait ; dans les premiers temps de cette guerre-éclair, les problèmes se posaient par strates : des blessures modernes, dues à l'artillerie, au gaz moutarde ou aux balles des shrapnells, l’anarchie du ramassage des blessés, des bases fixes pour les services de santé, des établissements sanitaires montés à la hâte dans des lieux entre-temps tombés à l’ennemi…"
05:15 Publié dans Blog | Lien permanent
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