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15/10/2020

Jules-de-chez-Smith-en-face.

Capture d’écran 2020-10-15 à 17.58.52.pngAu même titre que le lieu s’étiole et se rend au silence, ce qu’il advient des autres, dans le monde de aujourd’hui/demain ou autre n’a aucune espèce d’importance. Pourtant, plus ici qu’ailleurs, j’en ai la prétention, l’on doit déplorer la fin d’un rendez-vous qu’on a pensé inoxydable : Kronix, c’est, ni plus ni moins, plus de dix ans de notes quotidiennes, comme son nom l’indique, c’est l’inspiration du Cheval de Troie et, puisque l’élan s’est fait à Genève, en 2008, puisqu’il est issu d’une vidéo d’une minute sur « Tébessa, 1956 », puisque la relation s’est fondée sur les ouvrages que nous avons sortis – et référencés l’un l’autre – plus d’une décennie durant, permettez-moi, alors, de pleurer la perte d’un repère supplémentaire. Je comprends, humainement, la lassitude du garçon, la difficulté de se renouveler quand, jour après jour, les échéances pèsent de plus en plus, entre le travail à rendre, celui à concéder, plus le questionnement de sa propre légitimité qui grandit. Kronix, je le dis avec beaucoup d’affection, c’était Jules-de-chez-Smith-en-face, en mieux : un pendant qui nous forçait à devenir meilleur, chaque jour. Evidemment, la dernière digue ayant cédé, l’idée même du blog quotidien se remet d’elle-même en question. Mais comme le Cheval est redevable de quelques années à son aîné, et comme, en gémellité, il ne fera – jamais- rien de ce qu’on attend de lui, c’est l’année 2021, promis, qu’il tiendra, comme avant, jour après jour, avant de s’éteindre, et de tomber dans un oubli qui, comme en face, on le suppose, mettra du temps avant d’oser faire son office.

 

 

18:03 Publié dans Blog | Lien permanent