14/06/2020
Comme dans une chanson de Springsteen.
On en avait rêvé, de cette épopée-là,
On s’était bien juré qu’on serait ces deux-là
Tes cheveux déliés au vent des grands espaces
Mes mains sur le volant d’une Chevrolet, classe
On refait l’Amérique, on met Roy Orbison
Dans un radio-K7, on ne croise personne
Ta peau frissonne un peu, je prends de la vitesse
C’est dans ces moments-là qu’il faut aimer l’ivresse
Et dans les grands déserts, figures squelettiques
Les arbres de Josué convient l’initiatique
Conquête du grand Ouest, bien des années après
Nous serons les pionniers de ce temps retrouvé
Comme dans une chanson de Springsteen,
On retrouve des envies passées
Le goût des amours clandestines
La fuite en avant, l’échappée
On l’oubliera bien vite, la vie qu’on a laissée
Toutes ses concessions, ses envies réfrénées
On aura l’impression de revenir à nous
D’être les rois du monde, d’être maître de tout
On dînera de rien, dans un motel miteux
Et resterons collés dans ce grand lit, heureux
Jusqu’au petit matin, jusqu’à ce que la route
Nous appelle à nouveau, sans plus l’ombre du doute
On est Bonnie & Clyde, on est Thelma & Louise
Et ma passion pour toi jamais ne s’amenuise
Remets-moi Thunder Road, pour la dernière rime
Entendre murmurer un So Mary climb in…
Comme dans une chanson de Springsteen,
On retrouve des envies passées
Le goût des amours clandestines
La fuite en avant, l’échappée
Et dans les grands canyons, là je prendrai ta main
Au bord de la falaise nous ferons l’examen
Celui de nos consciences, des possibilités
Je te dirai « On saute ? », tu viendras m’embrasser
Tu auras un peu froid, je poserai ma veste
Sur tes épaules nues : toujours le premier geste
Et pas le dernier mot, dans notre amour à nous
Tu me diras « On rentre ? » et je répondrai où ?
J’aurai recapoté, tu t’endormiras vite
Je siffloterai bas sur Racin’ In the Street
On verra défiler la vie sur grand écran
Au générique, là, nos noms en noir et blanc.
(Projet en cours)
18:50 Publié dans Blog | Lien permanent
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