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13/03/2016

Rien de nouveau (sous le soleil).

Les processus de création… Vendredi, mon vieux complice Eric Hostettler m’envoie des mélodies sur lesquelles il chante en yaourt, mais un yaourt très codifié, puisqu’il a l’habitude de mes textes : les couplets sont en octosyllabes, il sait que je les adore et que la source est inépuisable, chez moi : à Etretat pour faire le point, en 2013, j’en ai écrit deux cent quarante en trois séances de méditation en haut des falaises. Mais la question n’est pas là : son refrain, par contre, est en 11/5/3, composition bancale sur laquelle j’échoue, lamentablement, pendant tout le week-end. D’autant qu’il y place une idée qui me plaît, que j’aimerais reprendre, mais qui dessert le reste du texte. On coince, dans ces cas-là, on attend le lendemain en espérant que la nuit portera conseil. Ce qu’elle fit, sous une forme inattendue, et le visage de mon vieil éditeur (et mon ancien formateur de philosophie), que je croise inopinément dans mon rêve et dans ma rue , qui me demande abruptement si je connais l’Ecclésiaste. Je bredouille, ressors ce que j’en ai lu, ce que j’en sais par Voltaire. Le reste de mon rêve ne me dit pas si j’ai (de nouveau) réussi l’examen de passage, le énième qu’il m’aura fait passer. Mais le refrain de la chanson, au matin, est venu tout seul.

 

17:32 Publié dans Blog | Lien permanent

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