29/10/2015
Au lecteur.
Dans les « 36 choses à faire avant de mourir » *, je formulai le rêve d’habiter un jour à Sète et d’assister au concert d’adieux de Paco de Lucía à Algeciras : le destin m’aura servi à moitié. L’ouvrage qui suit est une façon de pallier le manque, il est l’œuvre d’un aficionado, un amateur - au sens étymologique - de la musique de Paco et, plus généralement, de la façon dont il s’est accommodé, tout en retrait, de l’image qu’il avait et qu’il a laissée. Ce n’est en aucun cas un ouvrage théorique, ou une exégèse du flamenco, ni même une biographie : bien sûr, l’histoire se construit sur la réalité de la vie de Paco, mais certains épisodes se fondent sur une licence poétique que permet la fantasía. Et tant mieux : Paco, comme tous les génies, n’appartient à personne : la meilleure des façons de toucher tout le monde.
* Editions Pré#Carré, 2015
Photo non contractuelle, détail d'une peinture de Clode Poty.
18:13 Publié dans Blog | Lien permanent
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