06/10/2015
Manuel de l'anti-nostalgie: "la partie de cache-cache" a 5 ans (4/5).
Les retombées d’un livre sont par définition terribles : pendant un temps, surtout dans la petite édition, on croit qu’il va percer, on s’approche du grand buffet, et là, juste là, on vous fait comprendre que ça ne va pas être possible. C’est la règle du jeu, il peut être injuste, mais ça n’a pas d’importance, là non plus : les bons livres sont ceux qui restent, dans l’esprit de ceux qui les ont lus, et la conscience de ceux qui les ont écrits. Mon entrisme de l’époque m’a permis de savoir que « la partie de cache-cache » était pressenti pour le Prix Rhône-Alpes des Lycéens, mais, comme « Tébessa » avant lui, il souffrira d’un manque de réseau certain. Ce qui n’empêchera pas François Catrin, superbe peintre et homme adorable, d’illustrer, pour un collectif d’artistes (Tous à l’Ouest) un roman qu’il a aimé et qu’il a gardé, au contraire de moi qui aurais aimé m’offrir sa toile, déjà vendue quand j’ai cédé à la tentation. Il me reste le kakémono, dans mon salon, qui a l’avantage de mettre le texte à disposition de celui qui y entre, sans qu’il sache que j’en suis l’auteur. Il reste, également, une promesse tout autre, puisque le roman, cinq ans après (donc), vient d’être enregistré pour la Bibliothèque sonore de Lyon. Des extraits sur ce site, prochainement.
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