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26/03/2015

Extension du domaine de la lucidité.

Pas ouvert le fichier du roman depuis la chute. Pas envie, pas la foi. Fasciné par l’aveuglement qui a présidé l’urgence que j’y ai mis, par mon absence de lucidité. A mon âge, allons. Rattrapé par l’impérieuse nécessité qu’un manuscrit commence par dormir, six mois, un an, dans un tiroir, à condition qu’on en entame un autre. Que j’ai laissé aussi. Trop d’écrivains, trop de livres, pas assez de lecteurs. Trop d’enthousiasmes vite ravalés, même si dans ce domaine-là, généralement, l’un succède à l’autre : hier encore – encore – on me sollicitait pour ce premier roman qui a tant touché… J’écris, au quotidien, ici, pour d’autres, je fais écrire (paradoxe), je n’abandonne rien, mais les grands travaux attendront. L’autre décor, l’autre vie, celle d’avant celle où l’on se dira qu’on aurait peut-être pu en profiter davantage.

11:45 Publié dans Blog | Lien permanent

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