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26/08/2014

Sète extra.

Sète plage.jpgIl y a à Sète un esprit prolétaire qui m’a toujours plu: non que je m’en revendique, mais il a au moins le mérite de m’éviter le luxe et l’ostentation de la Côte-d’’Azur. J’y arrive quatre ou cinq fois dans l’année, désormais, avec l’agréable impression d’être chez moi, puisqu’on a vite fait le tour des lieux, des cantines, des plages.  A chaque épisode, je décide d’une visite de tel ou tel musée, ou d’un des deux cimetières marins - dont l’un l’est moins que l’autre, d’après la chanson - ou pas: le plus important, dans les villes dans lesquelles on revient, souvent, c’est de ne pas se laisser dicter sa conduite, de faire selon l’humeur, le vent, ou l’appétit! Il n’y a que dans les endroits de passage qu’on se presse, et qu’on rate tout à vouloir tout voir. Ici, je me laisse porter: aujourd’hui, j’ai fait la connaissance du meilleur fabricant de tielle de la ville, ce qui n’est pas rien. On s’est arrêté, on a discuté, des voyages, de Cuba, d’autres choses. Puisqu’il était tard, on a réservé ses tielles pour demain, qu’on mangera sur la terrasse, en se demandant s’il est une autre façon, plus signifiante, de prendre le temps.

19:25 Publié dans Blog | Lien permanent

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