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25/06/2014

Echéances.

ça n'augure rien de ce qui va suivre, mais mêmes effets, mêmes réactions: j'ai retravaillé aujourd'hui le passage du décès d'un de mes personnages, et les mêmes larmes me sont montées aux yeux, alors même que l'objectif était de traquer toute forme de pathos. Pas malin de créer des effets d'attente comme ça, je sais, mais si vous saviez à quel point c'est moi qui suis impatient de vous les faire connaître, ces êtres de papier! Je m'en tiens à mon calendrier, et le délai que je me suis accordé sert ma relecture, implacable: on pourrait sortir un livre complet de tout ce que j'ai sacrifié, déjà. Mais je tiens bon, ne m'autorise rien de moyen. J'ai ensuite deux grands chantiers de corrections historiques, l'un sur les transports, l'autre sur les hiérarchies dans l'industrie. Mais j'ai déjà une échéance officielle, mardi, puisque je devrai parler en public de ce roman qui n'est pas encore sorti, lire quelques extraits, aussi. Sans la bienveillance quasi-automatique des spectateurs de "Littérature & Musique" qui y ont eu droit, déjà. Je n'ai peur de rien, néanmoins: la force de cette petite fille est époustouflante. Ou alors, c'est que je me serai complètement planté. Auquel cas, pas grave, je la garderai pour moi.

17:22 Publié dans Blog | Lien permanent

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