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05/05/2014

Peter, par cœur.

image.jpgJ'écris ces lignes en rescapé: je voulais me jeter du 86ème étage de l'Empire State Building, pas par dépression, mais par excitation, puisque l'Amérique m'a bouleversé au point que j'ai moi-même, rohmérien invétéré, insisté pour vivre l'expérience ethnologique du cinéma d'action au pays de ceux qui le font. Et Spiderman en 3D, avec Pop Corn au jus de beurre (!) et Coca en hectolitre, on a beau dire, c'est une véritable aventure que j'ai vécue, avec le souci - ethnologique, je vous dis! - de ne rien juger en hiérarchisant, ce qui m'a permis de sourire de choses que je supporterais pas une seule seconde chez moi: des mères de famille avec des bébés de quelques mois dans une salle dont le son est explosif, des enfants en bas âge pour un film plutôt sombre, nonobstant une touche très New-Yorkaise d'ironie et d'humour décalé (quelques répliques superbes sur le crime à Londres), des allers-et-venues incessants vers la source (de nourriture) et les toilettes, de fait. C'est drôle de voir dans le film qu'on regarde les rues et les places par lesquelles on est passé pour venir le voir. Une expérience In situ que je raconterai à mes petits-enfants si j'en ai. À défaut, je la raconterai à Antonin Frémiot puisqu'il a longtemps cru que j'étais le frère de l'homme araignée et que ça le fascinait: oui, je choisis moi-même les enseignes que je raconte aux enfants, ça m'évite de passer par Disney. Spiderman, belle allégorie de l'Amérique qui échoue désormais dans l'Art de sauver tout le monde, qui raconte les catastrophes pour mieux les exorciser, et véritable héros, ici, puisque tout est toujours tourné dans Big Apple, si tant est qu'on finit par y croire. Après tout, il est des religions plus austères. Comme Paul? Non, Brooklyn, c'est pour mardi.

05:59 Publié dans Blog | Lien permanent

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