18/03/2014
Jen KTO.
Du plus loin qu’il m’en souvienne, j’ai commencé à écrire, réellement, à dix-sept ans, pour faire le portrait d’une jeune fille qui m’avait bien reçu alors même que l’ironie d’un stage professionnalisant m’obligeait à lui faire cours, ainsi qu’à ceux de sa classe de 1ère, alors que j’étais moi-même en Terminale. C’était un cours d’anglais, j’ai fait étudier « A heart in New-York », la chanson d’Art Garfunkel, et ma carrière, dans la matière, s’est arrêtée là. Ensuite, j’ai entrepris des portraits de mémoires, déjà évoqués ici, sur le genre de celui que Denis Simon a mis en bannière sur son site. J’en ai une petite trentaine, déjà, sans compter les articles sur les auteurs que j’ai croisés, qui sont en filigrane de véritables esquisses de qui ils sont autant que ce qu’ils écrivent. Là, puisqu’un projet chasse l’autre, dans ma tête, et histoire de complexifier l’histoire, je compte commencer la série de ceux et celles que j’ai rencontrés et que je n’ai presque pas connus. Ou mal. Ou pas suffisamment. Des portraits d'une mémoire in abstentia. Je crois que j’ambitionne d’être un homme complet avant de déposer les armes.
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