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10/03/2014

Espace public.

J’ai pris un Gambetta Limonade dans cette ville dans laquelle je n’avais plus mis les pieds depuis vingt ans, et qui s’est livrée, depuis, aux mains d’une municipalité frontiste, laquelle, comme souvent, avait promis de régler dans le même temps les questions de la sécurité, de l’emploi et de l’immigration, en n’en faisant qu’une, ce qui attire les électeurs mais ne produit guère de résultats, au final. Bilan ? Je ne sais pas si c’est la retenue ou le délai qui m’a un peu refroidi, mais j’ai trouvé, autour de son théâtre antique qui jadis reçut tant d’artistes lumineux et qui reçoit désormais des troisièmes choix au motivations douteuses, un endroit sale, abandonné, aux nombreuses pancartes à vendre, comme marqué d’infamie. Peut-être est-ce mon imaginaire qui a joué, mais j’ai laissé un pourboire à l’homme sympathique qui m’a servi ma boisson de jeunesse, pour l’encourager, en somme. Et l’envier, un peu : ils n’ont jamais été aussi prêts de se débarrasser d’un fléau qui ne fait que s’annoncer chez nous.

19:58 Publié dans Blog | Lien permanent

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