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28/02/2014

À la frontière du réel.

Aujourd'hui, j'ai retrouvé le goût des saveurs anciennes, en prenant le train, de bon matin, pour des régions frontalières qui ont fait de moi un écrivain, en 2009, et qui m'accueillent de nouveau, dans un continuum qui me parle. Je ne peux rien dire encore de ce projet qui n'en est qu'au stade embryonnaire, qui nécessite financements, accords des lieux et des personnes, mais tout est en de très bonnes mains et en bonne voie. Le dernier doute a été levé ce matin, après la réunion de travail et la première rencontre entre les deux écrivains participants. Des moments toujours un peu redoutés, et finalement souvent beaucoup plus légers qu'ils ne le paraissent: je dirai deux mots de mon collègue une fois que je l'aurai lu, mais notre rapport à l'écriture semble le même, à ce qu'on a appris l'un de l'autre, aujourd'hui. L'exercice va être exigeant et chronophage, de septembre prochain jusqu'en avril, pour une parution des travaux en juin, d'une édition en septembre. Mais tout cela ressemble furieusement à la vie que je voulais mener et que je ne désespère pas de vivre. Et puisque mon travail consistera à m'emparer d'un pan de l'histoire pour aider des gens à produire de la fiction dessus, je pourrai m'appuyer, en plus de mon travail sur "Tébessa" - qui a fait que ces gens m'ont choisi pour revenir - sur tout ce que j'ai engagé dans l'écriture de "Aurélia Kreit". Un travail qui a du sens.

19:05 Publié dans Blog | Lien permanent

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