22/12/2013
Pas loin de la cinquantaine.
On a déplacé des montagnes
D'orgueil et d'utopies mêlées
On a prié la tramontane,
L'otan, l'aquilon déchaînés
Pour que nos lendemains qui chantent
Ne soient pas en un jour soufflés
Que rien ne dépasse l'attente
De ce qu'on a le plus rêvé
Mais pas loin de la cinquantaine
La somme de ces années vécues
Ramène à l'équation lointaine
De ce qui est et qui n'est plus
On laisse aller le cheveu gris
Bien content d'en avoir encore
On repense à tous ces amis
Si présents et pourtant si morts
On rit de se savoir en forme
En dépit de ces coups du sort
Qui nous ont sortis de la norme
Qui font qu'on en demande encore
Qu'on vit enfin rasséréné
En regardant autour de soi
Le petit monde qu'on a créé
Vivre en plein ses propres émois
S'émanciper, puis revenir
Vers une force centrifuge
Dont on ne pût un jour prédire
Qu'on en deviendrait le refuge
Mais pas loin de la cinquantaine
La somme de ces années vécues
Ramène à l'équation lointaine
De ce qui est et qui n'est plus
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16:16 Publié dans Blog | Lien permanent
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