18/12/2013
Eparses.
Il y a sans doute des moments charnières, dans une vie, au cours desquels les changements s’opèrent sans qu’on en soit conscient. Des formes d’interstice, dans le temps, oeuvrant silencieusement pendant que l’on s’affaire. Pendant ce temps, les images mentales défilent, toujours les mêmes, des changements provoqués, des décors qui ne sont plus les mêmes, des lendemains de déménagement, quand tout le monde est parti et qu’on est seul face à sa nouvelle vie, jamais que le prolongement de celle d’avant. Tout ça pour dire que, comme chaque année, je me suis livré à la phénoménologie : on coche une case et on attend que ça se passe, comme si de rien n’était.
17:46 Publié dans Blog | Lien permanent
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