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04/03/2013

Etat des lieux.

Le processus de création est lui-même une source infinie d’inspiration. Voir deux musiciens enfermés dans un studio à chercher la juste tonalité, la bonne structure d’un morceau, se détacher de l’émotion des paroles pour mieux la restituer après, voilà qui n’est pas donné à tout le monde, je le sais. Quand en plus, il s’agit de deux amis de trente ans, sans la dimension tendue des H1 et H2 de « Pour un oui ou pour un non », le métalangage qu’est déjà la musique prend de l’ampleur. Au final, avec une échéance prévue pour la fin mai, il y aura cinq des plus belles chansons que j’aie écrites, que Eric a composées et que Gérard aura sublimées. Je sais, depuis Miossec, que ces chansons-là, - presque - personne ne les écoutera, que j’ajouterai, comme en littérature, une unité à d’autres, qui prétendent lui être supérieures. Je sais tout ça, j’ai arrêté de croire et j’ai même l’impression, ici, de ne parler qu’à moi-même, même si les passants sont nombreux. Peu importe. J’aurais aimé déménager à Sète pour y écrire mon roman russe, je ferai autrement. Mais je ne désespère pas pour autant et mes envies sont relayées : au même titre que la parution d’un extrait dans le « Bordas » a inscrit définitivement la vie perdue du Gérard de « Tébessa » dans une forme de postérité, « l’Embuscade » et ses consoeurs laisseront une trace indélébile. C’est biiiiiiiiiiien, (silence), ça.

12:36 Publié dans Blog | Lien permanent

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