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31/01/2013

Leibnizanerie.

On n’a jamais besoin que de ce qu’on a déjà. Rapporté à toute une vie, ça fait un sacré nombre de recherches inutiles, au bout du compte. Ce qui ne nous empêche pas de nous dire qu’un meilleur ailleurs est toujours possible, de la même façon qu’on se convainc facilement que l’on a, à peine !, la moitié de l’âge que l’on a déjà, qu’il nous reste, au moins !, le double à vivre de ce que l’on vivra vraiment et, last but not least, que notre être perdurera par ce qu’il a laissé quand, déjà, le misérable petit tas de secrets qui le compose se délite doucement.

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30/01/2013

Festen 2.

Quand il convoqua tous ses proches pour leur annoncer, en définitive, qu’il était porteur du virus de la grippe, certains d’entre eux partirent déçus, mais pas un n’omit de passer à la pharmacie. Mais quand il vit, au dessert, les yeux de sa petite-fille  - qui ne venait le voir que pour lui emprunter de l’argent - briller d’un feu qui n’avait rien de ceux de l’amour, il comprit qu’il n’aurait pas raté son dimanche.

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29/01/2013

What is a man?

Hier, cet ami, dépité du retour, dans son pays natal, de la femme qu’il aime mais qu’il n’a pas suffisamment choisie, au sens gidien. Et la question des êtres de notre engeance, passionnés, absolus, maladjusted. Celle de la croisée des chemins, aussi, des allégements, des renoncements. Un sujet, le cœur des hommes, qui supporterait des milliers de thèses. Que je pose en une note, qui n’apportera rien. Mais qui situe le problème.

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28/01/2013

Fils.

Qu'il ait refusé le rôle dans "Titanic" - finalement échu à Di Caprio - après que son propre père, en son temps, a quitté les Beatles en disant qu'il voulait bien être pendu si ces types-là avaient un jour du succès n'aidait pas le psychanalyste à convaincre son patient des bienfaits de la thérapie freudienne.

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27/01/2013

Dictionnaire lacanien.

La nouvelle est donc tombée hier, après un après-midi de dur labeur avec mon éditeur. Le troisième ou quatrième du genre, dont on ne se lasse pas, mais qui avait quelque chose et de l’agréable habitude et de la fin de cycle. Cet homme d’une culture abyssale connaît mon écriture mieux que quiconque, ses travers aussi : alors il les corrige et m’assène, puisque c’est la règle entre nous, quelques sentences bien placées. Sur mon néoromantisme échevelé, sur mes métaphores de garagiste (rapport à l’occurrence du mot mécanique), mes réflexes de soudard dès qu’il est question d’une pénétration quelconque, fût-elle mentale et sur ma propension à la moraline nietzschéenne. Sans compter qu’hier, il m’a fait remarquer que tous mes écrits ne se terminaient pas, ou mal. Que mes personnages avaient tous 43 ans, enfin non, 44 maintenant. Perfidie et argumentation de mauvaise foi (+5pts) : quand j’oppose les 20 ans de Gérard dans Tébessa, il me dit qu’il a eu plusieurs fois 20 ans, même s’il en est resté là. A l’argument imparable des 11 ans des héros de la partie de cache-cache, il répond qu’ils sont trois (donc 33) plus l’invité-mystère (lisez le livre !) donc le compte est bon. Et après avoir réglé le compte de mes personnages féminins du PAL, le voilà qui m’annonce, contrat en main, que le recueil de nouvelles (il en reste 6, la sélection a été rude !) ne s’intitulera pas « Valse, Claudel » - laquelle nouvelle sortira seule, illustrée par Jean-Louis Pujol, aux Editions du Réalgar -  comme je l’avais pensé, mais portera le titre, que je n'espérais plus, de « la troisième jouissance du Gros Robert ». Tout un programme.

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26/01/2013

Elliptique.

C’est quand on repense aux opportunités qu’on n’a pas saisies qu’on se dit qu’il en est certaines qu’il ne faudra pas rater.

08:29 Publié dans Blog | Lien permanent

25/01/2013

Jalousies éditoriales.

Il faut qu’une phrase soit creuse pour qu’on y mette le sens qu’on veut y mettre, dit Mesguisch en donnant pour exemple le « être ou ne pas être » du coco du Danemark. Après un rapide calcul, c’est donc en 2423 qu’on attend les retombées littéraires de « Et si c’était à refaire ». Je bous d’impatience.

14:42 Publié dans Blog | Lien permanent

24/01/2013

Cyclistique.

Un jour, je ferai un inventaire à la Pérec des choses que je peux toujours attendre. Mais ce jour-là, heureusement, il y en aura certaines parmi elles que je n’attendrai plus.

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