13/12/2012
A petits pas.
Me voilà reparti en septembre 1903, du côté de Homel, en Ukraine. Rien de mirobolant, mais comme tous les accidentés de la route de l’écriture, quelques lignes qui viennent et qui me recollent au projet. Tant mieux, après cinq mois, quasiment, pendant lesquels je ne suis pas resté inactif, mais pendant lesquels j’ai délaissé le chantier (« vous plaisantez, Monsieur Tanner ! »). Mon bilan 2012 est plutôt bon, si je me penche dessus : je crois bien que je n’aurai jamais plus de prix du deuxième roman, "Camille" est définitivement programmée, sous deux formes, au deuxième trimestre de 2013, vers les beaux jours. Je crois même que je vais retourner m’ennuyer vers mes fantômes du Salon du Livre à Paris, en mars… Mais le dernier projet était toujours le plus important, j’accepte que celui-ci me soit vital, comme une marque. Mais je ne me fixe plus d’échéances, de contraintes, ni même de finalité éditoriale, qui viendra si elle doit venir. Juste y retourner, voilà mon plaisir du jour.
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