10/12/2012
L'éternel retour de la marmotte.
La fatalité est rassurante, en somme ; de savoir que quoi qu’il arrive - quoi qu’on désire intensément - une force immanente nous ramènera à ce qu’on est peut s’envisager comme une tranquillité, et ce n’est pas si courant. Tenez, dans « The Groundhog Day », un film comique des années 80 qui a marqué plusieurs générations, le personnage central, misanthrope cynique et autocentré, est condamné à revivre chaque jour la même journée, celle de la marmotte, à Punxsutawney, Pennsylvanie. A son grand dam, jusqu’à ce qu’il change sa vision des choses. Après tout, tout (kakemphaton !) individu ne devrait-il pas mener son existence de façon à vouloir la revivre à l'identique, dans les moindres détails, une infinité de fois, non ? En admettant que certains événements localisés me renvoient à cette permanence-là, je n’ai aucune raison valable de dramatiser. Mais tout un tas pour hiberner.
17:11 Publié dans Blog | Lien permanent
Les commentaires sont fermés.