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06/11/2012

Alceste power.

Je ne fais plus de critiques publiques des livres que j'ai lus sur ce blog, sauf exception. Difficile, dans ce monde, de dire ce que l'on pense sans être taxé de jalousie, dans le meilleur des cas, ou de suffisance, pour le pire. La critique est un art complexe qui suppose qu'on s'appuie, déjà, sur une culture suffisante, ce qu'elle n'est jamais. Même si elle s'avère supérieure à d'autres, qui pourraient prendre ça pour une posture, dans un réflexe de défense et de déni. On tourne en rond, du coup. J'ai récemment proposé à quelqu'un de faire pour elle le travail qu'un éditeur fait pour moi. Mon éditeur, peu connu, mal distribué mais devant lequel certains auteurs que je connais auraient la même mine d'écolier que la mienne. De par, justement, sa culture abyssale et son exigence jamais démentie. Cette femme m'a confié sa nouvelle et j'ai dû lui expliquer en quoi elle était très mauvaise. Par souci de vérité et refus du compromis. Parce que dans le même temps, je connais des gens géniaux qui meurent de leur manque de confiance, quand d'autres trouvent que faire joli suffit à l'écriture pour en être. La figure de l'estomac est plus d'actualité que jamais. Le dernier mot de "Un monde sans pitié" - "P..., va falloir trimer!" - aussi.

17:47 Publié dans Blog | Lien permanent

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