09/10/2012
Désir Noir.
Il faudrait que Daniel, du Réalgar, m’autorise à enlever de son arrière-boutique le monochrome noir de Sandra Sanseverino qui hante mes pensées depuis samedi. Il est bien trop grand pour mon petit appartement, mais je ne crois pas avoir jamais vu autant de luminosité dans un tableau aussi sombre. L’effet des pigments qu’elle répartit sur le grand format, sans doute, des traits qu’elle rajoute au pinceau, des griffures dans la nuit qui en recréent le mouvement infini. Je pense à ce tableau, aussi, dommage que je n’en retrouve pas l’image. A ce stade de ma vie, c’est l’utile qui devient accessoire. Je pourrais n’être qu’au milieu des tableaux qui m’ont ému et qui me racontent. C'est pour cela que Pluvinage, parfois, ne fait pas de vieux os.
19:14 Publié dans Blog | Lien permanent
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