30/09/2012
Ouessant, toujours.
On ne se libère jamais de tout ce qui nous a fait. On peut solder des comptes, prendre des décisions et s’y tenir, il y a toujours un moment qui nous rappelle qu’on ne fait jamais que continuer, seulement. En espérant pouvoir se retourner sur sa vie sans rougir, avec davantage de remords que de regrets, et davantage de joies que de remords. La vie d’un homme, quoi. Celle qu’il ne peut parfois pas voir en peinture, mais que certaines peintures lui rendent meilleure. Je croise aujourd’hui le travail de Franck Gervaise et sa série « Ouessant », évidemment, ravive des souvenirs qui n’ont jamais eu besoin de l’être.
14:11 Publié dans Blog | Lien permanent
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