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25/09/2012

Bilan de compétences.

J’espère au moins que la règle d’un roman sur deux sera respectée : j’ai écrit « Tébessa, 1956 » et « le Poignet d’Alain Larrouquis » comme deux évidences, alors que j’ai reporté maintes fois et même abandonné – je l’ai déjà dit ici -  « la partie de cache-cache ». Tout ça pour glisser que mon « Aurélia Kreit » est au point mort, mais vraiment, que je n’arrive même plus à retrouver une impulsion. Trop de contraintes ou pas assez, il y a toujours un prétexte. La lassitude, aussi, de devoir prouver, tout le temps. D'attendre les invitations que j'espérais et qui ne sont pas venues, qui ne viendront pas. Je me demande si je ne suis pas, définitivement, un écrivain du siècle dernier, arrivé là par hasard. Mais ce message n’est pas innocent, n’en doutez pas : on le sait tous, que reconnaître son échec est le meilleur moyen de dépasser l’obstacle, ou d'aller chercher une autre façade.

17:37 Publié dans Blog | Lien permanent

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