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29/05/2012

Tout doit disparaître.

J’ai découvert aujourd’hui que Auchan promouvait des auteurs annoncés comme « locaux ». Invités à signer leurs livres – inconnus au bataillon, comme eux, presque autant que moi – dans la galerie marchande le tant, de telle heure à telle heure. Les photos d’auteurs étaient immondes, les couvertures aussi, mais tout respirait le succès de l’entreprise. Et si Auchan met le paquet pour diffuser un auteur, c’est bien qu’il pressent que c’est dans ces histoires-là, faciles d’abord et dans lesquelles n’importe qui peut se reconnaître (fonction conative) que se situe l’avenir de la littérature populaire. Celle qu’on appelait « de gare » au siècle dernier et même celui d’avant, tiens. Quand on laissait sur la banquette du train un Maurice Leblanc ou un Gustave Leroux. Je me suis mis à rêver, un instant. Et puis plus.

19:45 Publié dans Blog | Lien permanent

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