08/04/2012
La légende de Jimmy.
Jimmy Bosch, El Rey del Trombon, c'est un gran orquestra de onze membres, une section rythmique du tonnerre et des musiciens allant de 18 à 70 ans, dans la grande tradition, respectueuse, de la musica latina. Celle qui fait vibrer deux publics bien différents, ceux qui viennent danser la salsa et qui, parfois, se contenteraient de n'importe quel fond sonore, et ceux qui viennent voir in vivo les plus grands musiciens du genre. Qui ne se contentent pas de faire le show, mais qui jouent vraiment. Jimmy, El Maestro comme l'appellent ses chanteurs dans des pregons endiablés, dirige l'orchestre, appelle du doigt les intervenants, compte les mesures et, fermement, ramène à lui pour des solos comme lui seul au monde peut en faire avec son instrument. Lui après Willie Colon, de la génération précédente, dont il a repris le mode costume trois pièces, vite abandonné, pour enflammer les Docks des Suds, de minuit (!) à 2h passées. Comme au Tempo latino de Vic Fézensac. Deux heures en suivi de salsa dura, avec comme point d'orgue une "conversation de trombonistes" avec un de ses pairs et une "fin de fiesta" tous cuivres dehors, et devant. Je mettrai quelques liens à mon retour mais, Grâce soit rendue à mon Maestro à moi, j'ai comblé en dix ans mon déficit de latinité de façon impressionnante, de Los Van Van à Cachao, à Capbreton, pour son dernier concert, avec un jeune tromboniste portoricain, derrière, qui avait appuyé pour qu'on respecte le maître, déjà... Un concert unique, alors, hier, avec la chance, au vu de l'organisation déficiente, d'assister à la balance d'avant le spectacle. Avant que les salseros n'envahissent le parquet. Et que je profite du passage inespéré de ces musiciens-là. ¡Aínama!
20:14 Publié dans Blog | Lien permanent
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