28/03/2012
Ou bien Ou bien.
On peut parler de phénoménologie toute la journée et ne pas être averti de ses effets. Par définition. Personne ne peut dire – attention, cliché – là où il se trouvera et s’il s’y trouvera dix années après. Dix ans, c’est le temps que j’ai choisi, avec « Ouessant », de mesurer pleinement, jusqu’à l’impossibilité. Dix ans, c’est ce qui me sépare d’une cinquantaine que j’espère flamboyante sans savoir si elle le sera. Le défi au temps est un exercice romantique, le même que s’imposer les falaises d’Etretat ou de croire à une histoire d’amour qui n’a pas d’issue. « J’ai besoin de vivre mal pour écrire bien », cette phrase de Musset m’a trop marqué pour que je continue de la faire mienne. Vivre mieux et écrire bien, alors : considérons que je suis entré dans le XXI° siècle. Et que personne ne me traite d’attardé : face à l’immédiateté imbécile, c’est un compliment qui pourrait me faire perdre la raison.
18:17 Publié dans Blog | Lien permanent
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