21/02/2012
36-15 Mylife.
Le rien d’hier était un peu brutal, mais la question se pose, et je le fais ouvertement. Et s’il arrivait, effectivement, que je n’aie plus rien à dire, rien à composer, que ce roman sur lequel je travaille n’existe finalement pas ? On me sollicite comme auteur et c’est une bonne nouvelle puisque c’est quelque chose que j’ai attendu dans ma vie. Mais la séquence d’édition que j’ai connue depuis 2008 m’oblige à vivre avec le malentendu (un livre par an) et l’angoisse de ne plus rien connaître de tout ça. Et finalement ne pas réussir à apprécier ce qui m’arrive : un cercle vicieux, en fait. Peut-être, me dis-je, qu’avec les beaux jours… Mais les jours ne sont beaux que par ce qu’on leur fait vivre.
NB: il semblerait que la belle librairie de Neuville, La maison jaune, s'intéresse à mon travail et veuille organiser une rencontre sur le thème de l'Algérie. Je ne me sens pas forcément autorisé à en parler, mais évoquer la matière littéraire de "Tébessa, 1956", ça je le peux. Voilà, c'est un peu plus que rien, je le sais.
NB Bis: j'ai appris un mot, aujourd'hui: un Kakemono, littéralement "chose pendue" sur rouleau de soie ou de papier destinée à être pendue au mur. Ci-joint le Kakemono de "la partie de cache-cache" qu'illustrera une toile de François Catrin, du 3 au 10 mars, pour le Printemps des poètes. Dans sa taille réelle (2,50m), ça devrait être beau.
17:56 Publié dans Blog | Lien permanent
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